• Le temps annuel d’instruction et la durée de la scolarité obligatoire ont tous deux une incidence sur le temps total d’instruction durant la scolarité obligatoire. Dans certains pays, la scolarité obligatoire est moins longue et la charge de travail annuelle des élèves est plus importante selon les exigences statutaires. Dans d’autres pays, la charge de travail des élèves est répartie de manière uniforme sur une période plus longue. Le présent indicateur porte sur la scolarité obligatoire dans l’enseignement primaire et dans le premier cycle de l’enseignement secondaire. Toutefois, dans certains pays tels que les Pays-Bas, l’enseignement préprimaire est également obligatoire ; par conséquent, l’âge du début de la scolarisation obligatoire est inférieur à l’âge où débute l’enseignement primaire (voir l’annexe 3 pour plus de détails sur la durée de la scolarité obligatoire). En outre, dans environ trois pays et économies sur cinq parmi ceux dont les données sont disponibles, une année au moins du deuxième cycle de l’enseignement secondaire fait partie de la scolarité obligatoire à temps plein (voir le tableau D1.1).

  • Le taux d’encadrement est calculé comme suit : l’effectif d’élèves/étudiants (en équivalents temps plein) d’un niveau d’enseignement est divisé par le nombre d’enseignants (en équivalents temps plein), au même niveau d’enseignement et dans le même type d’établissement. Le taux d’encadrement ne tient pas compte du rapport entre le temps d’instruction des élèves/étudiants et le temps de travail quotidien des enseignants, ni de la part de ce temps que les enseignants consacrent à l’enseignement proprement dit. Il ne peut donc pas être interprété en termes de taille des classes (voir l’encadré D2.1).

  • Le salaire statutaire des enseignants varie en fonction d’un certain nombre de facteurs, dont le niveau d’enseignement où ils sont en poste, leur niveau de qualification, leur ancienneté ou le stade de leur carrière.

  • Le nombre d’heures de cours par an que doit légalement donner un enseignant travaillant à plein temps dans un établissement public varie sensiblement selon les pays, et ce, dans l’enseignement préprimaire, primaire et secondaire (pour plus d’informations sur les variations infranationales du temps d’enseignement, voir l’encadré D4.1). Le fait que le temps d’enseignement soit réglementé et/ou signalé différemment selon les pays peut aussi expliquer en partie les variations du temps d’enseignement statutaire entre les pays (voir l’encadré D4.2).

  • En moyenne, dans les pays de l’OCDE, 70 % des enseignants sont des femmes, tous niveaux d’enseignement confondus. Les pourcentages les plus élevés d’enseignantes s’observent dans les premières années de la scolarité et diminuent à chaque niveau supérieur d’enseignement. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, les femmes représentent 97 % du corps enseignant dans l’enseignement préprimaire et 83 % dans l’enseignement primaire, mais 60 % dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire et 44 % seulement dans l’enseignement tertiaire (voir le tableau D5.2).

  • Les régimes d’admission en premiers cursus tertiaires reflètent la manière dont l’enseignement tertiaire est organisé et structuré dans les pays. Les établissements publics sont caractéristiques de l’enseignement tertiaire dans la quasi-totalité des pays et économies dont les données sont disponibles. Dans les pays de l’OCDE, ils accueillent dans l’ensemble la plupart des étudiants (voir le graphique B1.3). Les établissements privés sont presque aussi nombreux à ce niveau d’enseignement, sauf au Danemark et en Grèce, les deux seuls pays où aucun établissement privé subventionné par l’État ou indépendant ne propose de premiers cursus tertiaires. Dans la moitié environ des pays et économies dont les données sont disponibles, les établissements privés subventionnés par l’État font partie du paysage de l’enseignement tertiaire (voir le tableau D6.1 et les tableaux D6.1b et D6.1c, disponibles en ligne).