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  • Le présent chapitre passe en revue trois aspects fondamentaux et interdépendants de l’APD : le volume global de l’aide, les grandes tendances de sa répartition et les gains d’efficacité au niveau de son acheminement. Il examine ensuite comment les donneurs pourraient encourager davantage les gouvernements des pays en développement à une plus grande transparence de leurs dépenses publiques, y compris celles financées par l’aide. Enfin, il fait le point sur certains indicateurs clés des progrès réalisés dans le domaine de l’aide au développement.

  • L’aide à l’appui des échanges n'est pas un nouveau concept mais des efforts concertés s’imposent pour faire en sorte que la libéralisation des échanges multilatéraux contribue de manière efficace à l'instauration d'une croissance favorable aux pauvres. Pour de nombreux membres de l’OMC, une amélioration de l’accès au marché ne saurait guère être profitable si elle ne s’accompagne pas d’un soutien au renforcement des capacités commerciales. Mais l’argent n’est pas la question centrale. Comme il ressort de la plupart des évaluations, le problème semble résider dans le mauvais rapport coût-résultats des programmes d'aide à l'appui des échanges. En fait, la Déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide est loin d'être appliquée systématiquement dans le cadre de ces programmes, s’agissant notamment de l'appropriation locale et de la gestion axée sur les résultats. L’atout essentiel que l’OMC peut conférer à l’aide à l’appui des échanges consiste en une nette amélioration de son efficacité. En conséquence, compte tenu de sa mission de cohérence, l’OMC devrait jouer un rôle majeur en imprimant les impulsions politiques nécessaires à une efficacité accrue. Elle devrait renforcer l'analyse, le suivi et la surveillance à l’échelle mondiale et encourager ainsi une amélioration des mécanismes locaux de reddition de comptes. Le CAD a, lui aussi, une contribution importante à apporter à cet égard.

  • La Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide traduit un projet ambitieux destiné à accroître l’impact de l’aide sur le développement grâce à l’instauration de partenariats plus matures entre les donneurs et les pays partenaires. Elle vise aussi à rendre ces derniers mieux à même de gérer plus efficacement l’ensemble des ressources affectées au développement et à permettre aux citoyens et Parlements de ces pays d’exiger de leurs gouvernements des comptes quant à l’utilisation de ces ressources. Le présent chapitre récapitule quelques-unes des premières conclusions, encore provisoires, qui se dégagent de l’Enquête de suivi de la mise en oeuvre de la Déclaration de Paris réalisée en 2006 pour recueillir des données de référence dans 31 pays. Le rapport final de l’enquête sera diffusé en mars 2007.

  • En 2005, les membres du CAD se sont à nouveau montrés très attachés à lutter contre la pauvreté. Pour nombre d’entre eux, ce combat est un objectif essentiel de leur politique étrangère et en particulier de leur programme d’aide au développement. Des contributions à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ont été apportées dans les domaines de l’éducation de base, de la santé de base, de l’autonomisation des femmes et de la durabilité environnementale. Les membres du CAD ont aussi fait de la lutte contre la corruption un objectif central de leurs programmes dans le domaine de la gouvernance. Plusieurs d’entre eux ont en outre renforcé leur action en faveur de la réforme du secteur de la sécurité et considèrent désormais la sécurité comme un moteur de développement. Des efforts sont certes en cours pour améliorer la cohérence des politiques au service du développement mais il semble rester beaucoup à faire dans ce domaine, surtout pour ce qui est des stratégies et des structures devant garantir la cohérence. Les membres paraissent se préoccuper davantage d’opérer un suivi et une évaluation de leurs activités, en mettant l’accent sur les résultats. Cinq pays ont fait l’objet d’un examen par les pairs en 2006 : les États-unis, la Grèce, les Pays-Bas, le Portugal et le Royaume-Uni.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. L’Australie adhère totalement et activement aux OMD et s’applique par ses stratégies et programmes à faire reculer la pauvreté et stimuler le développement, en particulier dans la région Asie-Pacifique. Le nouveau Livre blanc définissant son programme d’aide, diffusé en avril 2006, prévoit un accroissement des investissements dans la santé, l’éducation et les infrastructures, assorti d’une intensification des efforts dans les domaines les plus importants pour l’élimination à long terme de la pauvreté : croissance économique, gouvernance, lutte contre la corruption et sécurité. En 2005, l’Australie a publié, sous le titre A Global Partnership for Development, un rapport détaillant sa contribution à l’avancement des OMD et les principes qui guident son action en la matière.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. Dans sa loi fédérale sur la coopération pour le développement de 2002 (modifiée en 2003), l’Autriche fait de la lutte contre la pauvreté un des trois objectifs fondamentaux de sa coopération pour le développement. L’adhésion aux OMD a été réaffirmée dans le programme triennal pour 2005-07. Un nouveau programme triennal, pour 2006-08, est en cours d’élaboration, qui devrait intégrer des orientations destinées à faciliter la traduction en actions concrètes et la mise en oeuvre de ces engagements dans une optique plus stratégique.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. Pour que les pays bénéficiaires fassent réellement leurs les OMD, ceux-ci doivent être intégrés dans leurs plans de développement, cadre de référence des stratégiespays de la coopération belge. Les mesures destinées à lutter contre la pauvreté et à prévenir les conflits sont considérées comme essentielles pour promouvoir un développement humain durable, objectif suprême de la coopération belge. Une grande partie de l’APD est dès lors affectée aux PMA et un grand nombre d’interventions sont réalisées dans des États fragiles, principalement en Afrique centrale. La Belgique reconnaît l’importance de la croissance économique pour la lutte contre la pauvreté et la nécessité, dans ce contexte, d’affecter à la coopération des ressources suffisantes et de les répartir de la manière la plus équitable possible. Le soutien aux acteurs privés constitue donc un aspect important de sa politique de coopération pour le développement.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. Le Canada a continué à recentrer son soutien sur les OMD en faisant fond sur les initiatives en cours, en augmentant le volume de ses apports et en concentrant ses efforts sur les secteurs où ils semblent devoir être les plus productifs : santé (y compris la lutte contre le VIH/sida), éducation de base, développement du secteur privé, égalité homme-femme, durabilité environnementale et gestion démocratique des affaires publiques.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. La lutte contre la pauvreté est l’objectif suprême de l’aide du Danemark qui centre ses programmes sur des secteurs intéressant particulièrement les pauvres et affiche une conscience aiguë des disparités entre hommes et femmes. Le Danemark appuie, en collaboration avec d’autres donneurs, les stratégies de lutte contre la pauvreté pilotées par les pays partenaires, voit dans les OMD un moyen de focaliser l’attention sur l’impact de l’aide en termes de réduction de la pauvreté et soutient les efforts conjoints déployés au niveau local pour mesurer cet impact.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. La lutte contre la pauvreté est l’objectif suprême de l’aide du Danemark qui centre ses programmes sur des secteurs intéressant particulièrement les pauvres et affiche une conscience aiguë des disparités entre hommes et femmes. Le Danemark appuie, en collaboration avec d’autres donneurs, les stratégies de lutte contre la pauvreté pilotées par les pays partenaires, voit dans les OMD un moyen de focaliser l’attention sur l’impact de l’aide en termes de réduction de la pauvreté et soutient les efforts conjoints déployés au niveau local pour mEngagement vis-à-vis des OMD. Depuis 2000, la lutte contre la pauvreté constitue l’objectif central de la politique communautaire de coopération pour le développement. Le Consensus européen pour le développement, qui a été adopté en décembre 2005 et définit la stratégie de l’UE dans ce domaine, stipule clairement que la concrétisation de l’objectif suprême qu’est l’éradication de la pauvreté passe par la poursuite des OMD. Afin de mesurer les progrès accomplis vers les OMD dans ses pays partenaires, la Commission a arrêté un ensemble de dix indicateurs clés.esurer cet impact.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. En vertu de la Résolution gouvernementale de 2004 sur la politique du développement, le principe directeur de cette dernière est la promotion des valeurs et objectifs inscrits dans la Déclaration du Millénaire et des OMD, et aussi l’amélioration de la cohérence des politiques à tous les niveaux, la recherche d’une approche fondée sur les droits et l’instauration d’un développement durable. Les OMD en constituent le socle et sont rappelés dans toutes les stratégies et directives gouvernementales. Ils fournissent également l’assise de tous les modes d’acheminement. Les thèmes transversaux auxquels la Finlande accorde une attention particulière sont : les droits des femmes et des filles, l’égalité des sexes et l’équité sociale, les droits et l’implication sur un pied d’égalité des groupes facilement marginalisés, et les questions d’environnement.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. La France est attachée à la réalisation des OMD, l’aide française est orientée prioritairement vers l’Afrique et près du tiers des dons destinés aux pays pauvres servent à financer des projets visant l’éducation et la santé. Les efforts sont indissociables d’actions de protection des biens communs à l’échelle mondiale, « les biens publics mondiaux » (avec trois priorités : la lutte contre les maladies transmissibles et émergentes, la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité). Avec cinq pays européens, la France a lancé la facilité internationale de financement pour la vaccination afin d’élargir les programmes de vaccination en Afrique et a introduit une contribution de solidarité sur les billets d’avion en 2006. Cette méthode innovante de financement devrait apporter des financements supplémentaires aux programmes d’aide au développement dans le domaine de la santé (facilité internationale pour l’achat des médicaments – UNITAID et IFFIm), en particulier pour lutter contre le VIH/Sida, la tuberculose et la malaria. Cette aide viendra en complément des engagements de la France dans le cadre du Fond mondial pour la lutte contre ces trois pandémies.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. L’Allemagne considère sa politique du développement comme une contribution à l’effort déployé à l’échelle mondiale pour assurer la réalisation des objectifs énoncés dans la Déclaration du millénaire. Les principaux axes de son action à l’appui du développement sont la lutte contre la pauvreté, la construction de la paix, la promotion de la démocratie, l’instauration d’une mondialisation équitable et la protection de l’environnement. L’amélioration des conditions internationales en général et des structures nationales, dans les pays partenaires et en Allemagne, va dans le sens du développement durable, lequel passe tout à la fois par l’efficience économique, la justice sociale, la viabilité écologique et la stabilité politique. Dans le droit fil de son engagement en faveur du partenariat, l’Allemagne prône une participation accrue des pays en développement au processus de décision multilatéral, notamment grâce à une réforme du mode d’attribution des droits de vote au sein des institutions multilatérales.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. Hellenic Aid s’applique à faire en sorte que les objectifs de la coopération grecque pour le développement, d’une part, soient alignés sur les OMD et, d’autre part, s’accordent à la fois aux objectifs poursuivis au niveau de l’UE et aux priorités de la politique étrangère nationale. La lutte contre la pauvreté, la santé primaire, l’éducation de base, l’eau et l’assainissement, l’autonomisation des femmes et le développement économique sont donc quelques uns des secteurs que privilégie la Grèce dans son action à l’appui des OMD, laquelle est centrée sur un nombre limité de pays prioritaires. Parmi ces derniers, une place grandissante est dans le même temps faite aux PMA et aux pays d’Afrique subsaharienne.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. Depuis un certain nombre d’années, les OMD servent de fil conducteur pour la planification et la mise en oeuvre des programmes irlandais de coopération pour le développement. Les deux tiers environ de l’aide bilatérale vont à des PMA, et l’Irlande s’est engagée à atteindre l’objectif de 0.7 % préconisé par les Nations unies pour l’APD d’ici 2012, c’est-à-dire bien avant la date butoir fixée au niveau de l’UE. Le 18 septembre 2006 est paru le premier Livre blanc irlandais sur la coopération pour le développement, dans lequel le gouvernement réaffirme son attachement à l’objectif de 0.7 % et renforce le ciblage sur la lutte contre la pauvreté et la faim, le règlement des conflits et la construction de la paix, et le combat contre les maladies transmissibles, notamment le VIH/sida.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. Depuis l’adoption des lignes directrices de 1999, la réduction de la pauvreté est un des principaux objectifs de la coopération italienne pour le développement. Toutefois, l’Italie n’a pas encore mis en place une approche cohérente pour faire de cette question une constante de son portefeuille d’activités d’aide et ne s’est pas encore dotée d’une stratégie opérationnelle concernant sa contribution à la réalisation des OMD.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. Dans la Charte de l’APD qu’il a adoptée en 2003, le Japon place sa contribution à la réalisation des OMD dans l’optique de la « sécurité humaine ». Au Sommet de Gleneagles, en 2005, il a annoncé son intention d’accroître le volume global de son APD de 10 milliards USD au total d’ici fin 2009 après avoir indiqué, lors du Sommet Asie-Afrique tenu la même année, qu’il doublerait son APD à l’Afrique entre 2005 et 2007 (par rapport au montant net de ses versements de 2003). Il s’est par ailleurs engagé, toujours en 2005, à consacrer 5 milliards USD à son Initiative pour la santé et le développement avant mars 2010.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. Le Luxembourg place les OMD au centre de sa politique de coopération pour le développement, dont les objectifs primordiaux sont la lutte contre la pauvreté et l’instauration d’un développement durable. En outre, il accorde une attention particulière, dans la plupart de ses programmes, à l’éducation de base, aux soins de santé primaires, à la lutte contre le VIH/sida, ainsi qu’à l’approvisionnement en eau et l’assainissement. L’APD luxembourgeoise prend principalement le chemin de pays parmi les moins avancés et à faible revenu.

  • Pays-Bas dans son ensemble, et de leur politique de coopération pour le développement en particulier. Le CSLP est considéré comme une référence primordiale pour orienter la stratégie des Pays-Bas, organiser l’exécution des programmes, fournir une base pour le suivi et l’évaluation et asseoir le dialogue sur les mesures à prendre. En ce qui concerne leur contribution à la réalisation des cibles associées aux OMD, les Pays-Bas mettent l’accent sur celles intéressant l’éducation, le VIH/sida, la santé et les droits génésiques, l’environnement et l’eau.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. Dans sa stratégie de lutte contre la pauvreté, la Nouvelle-Zélande accorde une attention spéciale aux droits des communautés les plus pauvres des pays partenaires. Des efforts particuliers sont déployés pour aider ces communautés à satisfaire leurs besoins essentiels, à élargir l’éventail des possibilités qui s’offrent à elles et à se rendre moins vulnérables face à la pauvreté. La Nouvelle-Zélande a par ailleurs réorienté son action en matière de santé et d’éducation afin de mieux contribuer à la réalisation des OMD et honorer ses engagements internationaux. Elle est très active dans les domaines de la gouvernance, du développement économique et de l’environnement, toujours avec pour objectif l’élimination à long terme de la pauvreté.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. Le programme d’aide de la Norvège est centré sur des secteurs clés pour la réalisation des OMD. Le Livre blanc paru en 2004 sous le titre Fighting Poverty Together insiste sur la nécessité de faire évoluer les conditions-cadre internationales, notamment dans les domaines des échanges et de la dette, d’améliorer la gouvernance dans les pays en développement, d’accroître l’APD et d’harmoniser les efforts de coopération pour le développement, et de mobiliser le secteur privé et les organisations de la société civile. Au sein de diverses enceintes internationales, la Norvège s’attache à sensibiliser davantage l’opinion aux OMD, à évaluer les progrès accomplis vers ces derniers et à rechercher des solutions pour surmonter les obstacles à leur réalisation. En 2005, sur le total de l’APD bilatérale norvégienne, 39 % sont allés aux PMA.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. Le Portugal concentre son APD sur les cinq pays africains de langue officielle portugaise et le Timor-Leste, qui sont tous des PMA. En novembre 2005, le Conseil des ministres a approuvé une nouvelle stratégie de coopération pour le développement dont un des cinq principes directeurs est la poursuite des OMD. Des mesures précises et un calendrier ont depuis lors été adoptés pour faire de la lutte contre la pauvreté une constante de toutes les composantes du programme portugais de coopération pour le développement.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. L’Espagne a lancé un deuxième Plan directeur pour la coopération internationale (couvrant la période 2005 à 2008), qui renvoie directement aux OMD. Dans le cadre du nouveau processus de planification et de programmation, les autorités espagnoles sont sur le point de mettre la dernière main à cinq stratégies sectorielles devant concourir à la réalisation des OMD et centrées, respectivement, sur les populations indigènes, la santé, l’éducation, l’égalité homme-femme et la culture, et le développement. Des stratégies visant la gouvernance, la sécurité alimentaire, l’action humanitaire, la prévention des conflits, la sécurité et la paix, et l’environnement seront parachevées pour fin 2006.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. La Stratégie à l’appui d’un développement mondial place les OMD au centre de la politique nationale suédoise. Le rapport paru en 2004 sous le titre Making it Happen inventorie les actions déjà engagées à l’appui de ces derniers, parmi lesquelles le lancement d’une grande campagne de sensibilisation du public. La Suède est favorable à l’établissement par les donneurs de rapports sur leur contribution à l’avancement des OMD et elle est un des rares pays industrialisés à s’acquitter de ses obligations en la matière auprès des Nations unies. Les résultats de la coopération suédoise pour le développement fourniront la matière de son rapport sur l’OMD 8, ainsi que des évaluations conjointes conduites périodiquement sur l’impact de l’aide sur la pauvreté.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. La Suisse a fait de la lutte contre la pauvreté l’un des cinq objectifs stratégiques de sa politique étrangère, et des OMD et de la Déclaration du Millénaire les points d’ancrage de sa politique du développement. Tant la direction du développement et de la coopération (DDC) que le secrétariat d’État à l’Économie (seco) ont placé la réduction de la pauvreté au premier plan de leurs stratégies respectives et mettent en oeuvre à cet égard des approches et des outils différents mais complémentaires. L’adhésion de la Suisse aux OMD a été réitérée par le Conseil fédéral (gouvernement) dans son « Rapport intermédiaire de la Suisse sur les Objectifs du Millénaire pour le développement » ainsi qu’à l’occasion de la réunion plénière de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies (Sommet du millénaire +5) tenue en septembre 2005.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. Sur le front du développement international, l’objectif poursuivi par le Royaume-Uni est l’élimination de l’extrême pauvreté pour 2015, comme le veulent les OMD. Un suivi des progrès accomplis vers les OMD est prévu dans le Public Service Agreement du Department for International Development (DFID). Ce dernier concentre ses ressources sur les pays les plus pauvres, à commencer par ceux d’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud, et redouble d’attention pour les États fragiles et les pays « délaissés » par les donneurs.

  • Engagement vis-à-vis des OMD. Les États-Unis souscrivent à l’objectif de la Déclaration du Millénaire consistant à réduire de moitié l’incidence de l’extrême pauvreté d’ici 2015. Les axes autour desquels s’articule la stratégie d’USAID (croissance économique, agriculture et échanges; santé mondiale; démocratie, prévention des conflits et aide humanitaire) sont considérés comme fondamentaux pour obtenir un recul durable de la pauvreté et assurer la réalisation des OMD même si les cibles associées à ces derniers ne servent pas de référence à USAID, ni à la Millennium Challenge Corporation (MCC), pour la programmation de leurs activités. La MCC fait de la croissance économique le moteur du combat contre la pauvreté, tandis que l’administration américaine dans son ensemble estime essentiel que cette croissance soit induite par le secteur privé.

  • Le CAD réunit les principaux donneurs d’aide de la zone de l’OCDE. D’autres donneurs, appartenant ou non à l’OCDE, n’en jouent pas moins un rôle grandissant dans la coopération pour le développement. L’OMD 8 appelle à la mise en place d’un partenariat mondial pour le développement. Or les informations sur les donneurs non membres du CAD sont limitées et la coordination avec la communauté traditionnelle des donneurs fait souvent défaut. En 2006, le CAD a entrepris, en vue de remédier à cette situation, d’élargir son dialogue avec les donneurs n’appartenant pas au CAD en leur qualité de partenaires de la coopération au développement.

  • Le Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE est le principal organe au sein duquel les grands donneurs bilatéraux s’appliquent ensemble à coordonner les activités de coopération pour le développement et à accroître l’efficacité de leurs efforts en faveur d’un développement durable.